Accumuler un patrimoine financier peut sembler…
- long : sauf héritage, gain au loto ou réussite fulgurante dans l’entrepreneuriat ou l’art, oui, ça va prendre un certain temps.
- chiant : « investissement », « diversification », « rentabilité », je comprends que ça ne fasse pas rêver.
- intimidant : par où commencer ? Est-ce seulement possible ?
Dans cet article, je vais rapidement énumérer les grandes « forces », principes et facteurs d’accumulation de patrimoine, dans l’ordre de leur importance (à mon avis).
1 – La chance
Il est parfois difficile de démêler ce qui relève du « mérite » de ce qui relève de la chance.
- La forte augmentation des prix de l’immobilier ? Chance pour les propriétaires qui ont acheté au bon moment. Exonération de l’impôt sur la plus-value si c’est sa résidence principale ? Chance.
- Héritage ? Chance. Abattements généreux lors de la succession ? Chance.
- Etre né dans une famille qui a pu payer des études et amener à une situation sociale et financière confortable ? Chance.
- La forte baisse des taux de crédit ? Chance pour les emprunteurs qui sont arrivés sur le marché au bon moment.
2 – La motivation
Première chose : ça fonctionne mieux quand on a un raison d’économiser et d’investir. Pour certains ça sera préparer sa retraite, pour d’autres laisser quelque chose en héritage, ou pour être serein face aux aléas de la vie.
Pour d’autres encore (comme moi), ça sera d’atteindre la liberté financière (d’ailleurs, c’est en train de changer, mais j’en parlerai dans un futur article).
Sans ce genre de motivation profonde, cette « vision », l’implication personnelle que ça nécessite sera beaucoup plus compliquée à maintenir sur le long terme.
3 – Le temps
Un processus d’accumulation dans le temps
Construire un patrimoine, c’est un processus d’accumulation de richesse dans le temps.
C’est logique, et c’est flagrant dans les études de l’INSEE par exemple : l’immense majorité des jeunes ne possèdent rien ou quasiment rien.
Plus on commence tôt, plus notre argent a de temps pour croître, et en bonus, ça permet de ne plus (moins) être soumis aux aléas des marchés et aux crises, en « lissant » l’impact des grands cycles économiques sur les actifs qui composent le patrimoine.
Les intérêts composés
C’est un concept simple mais vraiment, vraiment puissant : s’ils sont réinvestis, les revenus du capital génèrent eux-mêmes des revenus du capital au fil des ans. Le problème, c’est que c’est dur de le visualiser « concrètement, car c’est un processus assez long.
Mais en posant les chiffres (et en faisant des graphiques :D), ou plus simplement en écrivant « intérêts composés » dans Google, on se rend vite compte de la puissance du truc.
Les frais sur les investissements & les impots
Corollaire du point ci-dessus : chaque euro versé en frais ou en impôt est un euro qui ne sera pas investi, génèrera pas de revenu, et, avec la puissance des intérêts composés, est un manque à gagner énorme sur le long terme.
4 – L’utilisation de la dette comme effet de levier
Quand on part d’un patrimoine faible, l’endettement est incontournable : il permet de générer des revenus du capital avec de l’argent emprunté à la banque.
Encore faut-il bien comprendre les risques et les opportunités de l’endettement assez tôt pour ne pas avoir fait n’importe quoi avec sa capacité d’endettement.
C’est à mon avis le seul moyen de construire un « gros » capital en partant d’une situation normale, et c’est LE pilier de ma stratégie d’enrichissement.
5 – La gestion du risque
Il y a une relation directe entre le rendement potentiel et le niveau de risque. Les investissements à haut rendement seront toujours associés à un niveau de risque plus élevé.
C’est là que la diversification entre en jeu : l’idée est de répartir notre argent entre différents types d’investissements, pour réduire le risque global de notre portefeuille. De la même manière que pour les intérêts composés, il y a assez de ressources sur Google pour que je ne développe pas davantage.