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Dette, mon amour

La mauvaise dette : les crédits à la consommation

Pour faire simple, ce sont les crédits qui vont servir à financer l’achat de biens, de services, ou à financer des achats « du quotidien » : voiture, télévision, etc.

Mention spéciale au pire des crédits conso, le plus fourbe et piégeux : le crédit renouvelable. Pour ceux qui ont une carte de crédit, il s’agit de la fameuse « réserve d’argent » avec laquelle vous pouvez choisir, ou non, de payer vos achats. Le problème, c’est que le taux d’intérêt appliqué sur ce crédit est TRES élevé.

C’est simple : idéalement, il ne faut pas avoir de crédit conso. Ce type de crédit vient diminuer la capacité d’endettement, pour financer des trucs qui ne rapportent pas d’argent, et avec un taux d’intérêt souvent nettement supérieur aux taux des crédits immobiliers.

Le bonne dette : les crédits immobiliers

Une exception française

Avant de rentrer dans le détail de l’intérêt financier de recourir à l’emprunt pour investir, je pense qu’il est important de préciser que la France propose des conditions d’emprunt uniques dans le monde :

  • La possibilité d’emprunter à 100% ou 110% (c’est à dire frais de notaires inclus) du prix du bien
  • Le taux fixe est la norme, ce qui n’est pas DU TOUT le cas partout (voir graphe ci-dessous), qui fait que peu importe l’évolution du marché, le taux reste inchangé, mais qu’il est tout de même possible de renégocier son crédit quand les conditions sont plus favorables.

Les taux d’intérêt évoluent au gré de la conjoncture économique, mais le fait d’emprunter à taux fixe diminue n’est pas forcément un problème pour autant, même en période de taux relativement hauts comme actuellement. La première raison est qu’en période de hausse des taux, souvent synonyme de période d’inflation, il est possible d’augmenter les loyers dans la même proportion. Le seconde raison est qu’il est toujours possible de renégocier son taux d’emprunt lorsque les taux diminuent.

Optimiser l’effet de levier

L’effet de levier, c’est le fait d’emprunter à la banque pour acheter un bien immobilier locatif. Autrement dit, de s’endetter pour acheter un actif qui génère des revenus.

Concrètement, il s’agit de générer des revenus (en l’occurrence, des loyers) grâce à un capital de plusieurs centaines de milliers d’euros, en n’ayant mis de sa poche que quelques milliers, et que ces loyers permettent le remboursement des mensualités de crédit.

L’effet de levier fiscal

L’endettement permet aussi de bénéficier de certains avantages fiscaux. Par exemple, dans la plupart des régimes fiscaux (LMNP, location nue, SCI, SARL de famille, etc.), les intérêts de votre prêt immobilier sont déduits des revenus générés via l’immobilier.

Acheter un actif qui se valorise dans le temps

Le grand avantage de l’immobilier est qu’il prend de la valeur sur le long terme. Avec un crédit à mensualité fixe, vous gagnez mécaniquement de l’argent dans le temps.

La règle des 35%

Le taux d’endettement d’un ménage ne doit pas dépasser 35 % de ses revenus. Au-delà, les banques estiment qu’il y a un risque de défaut de remboursement.

Les banques peuvent dépasser ce plafond dans 20% de leurs dossiers.

Les risques ?

Endettement excessif

Gardez en tête que l’objectif est de s’enrichir à terme. Pour cela, vous devez éviter que l’endettement ne détériore votre situation au lieu de l’améliorer. Si vous vous endettez au-delà de ce qu’il faut, votre reste à vivre sera insuffisant. Cela peut vous entraîner dans un cercle vicieux d’endettement. De plus, si vous n’honorez vos remboursements, vous perdrez votre bien.

Risque d’impayé ou de dégradations

Un investissement comporte toujours des risques. Par exemple, si vous vous lancez dans un investissement locatif, vous serez confronté au risque d’impayé, de dégradations de votre bien, etc. Vous devez donc vous préparer contre ces risques afin qu’ils ne viennent pas mettre en péril votre capacité de rembourser vos mensualités.

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