Valider l’acquisition de ma RP
Bon, c’est une affaire qui traîne toujours. La vendeuse est malade et ne répond pas, le vendeur n’a pas encore établi la liste du mobilier, les notaires manquent de réactivité… On perd un peu de temps, alors que la vente aurait pu être bouclée en 2 mois top chrono.
L’impact financier est double :
- Ca retarde nos projets d’investissement locatif
- Ca nous oblige à rester locataires plus longtemps
Ce n’est pas très grave, mais on a tout de même repris nos recherches en parallèle. On ne sait jamais…
Accélérer l’accumulation de patrimoine financier
La surexposition à l’immobilier
C’est un problème qui dure depuis longtemps, mais ça devient vraiment gênant dans ma gestion du risque : la part de mon patrimoine investie sur des placements financier (en violet) baisse continuellement depuis 5 ans, et s’éloigne toujours plus de mon objectif de 40 %.
Les remboursements de mensualités (et donc de capital) ont fait croître mon patrimoine immobilier bien trop rapidement par rapport à mon objectif, qui est d’avoir 30% d’immobilier dans mon patrimoine.
Pour le patrimoine brut, la situation est encore plus critique, même s’il n’y a rien d’anormal étant donné que c’est une volonté de ma part de m’endetter fortement pour acheter des actifs immobilier et maximiser l’effet de levier du recours au crédit immobilier. Donc rien à faire de ce côté là : il n’y a pas vraiment d’alternative à l’immobilier pour accélérer l’accumulation de patrimoine (en tout cas, l’accélérer via des revenus du capital).
Cette surexposition forte devrait être la norme pendant une dizaine d’années encore.
La situation va d’ailleurs empirer lorsque nous feront l’acquisition prochainement d’un immeuble de rapport.
La croissance du capital professionnel
J’ai la chance d’être dans une entreprise qui verse une grosse participation, ainsi que de gros dividendes, que je réinvestis dans les dispositifs d’épargne salariale afin de profiter de l’exonération fiscale.
Mais cette participation est largement versée en parts sociales de l’entreprise, et donc bloquée jusqu’à mon départ de l’entreprise.
Le truc, c’est que je ne prévois pas de quitter ma boîte, et me retrouve « condamné » à voir s’accumuler un patrimoine professionnel qui n’est pas « arbitrable ».
A l’heure où j’écris ces lignes, ce patrimoine professionnel représente 73 000€, soit 40% de mon patrimoine, pour un objectif à 10%… Problemo. Et le pire, c’est que j’ai débloqué début 2024 tout ce que je pouvais pour motif d’achat de ma résidence principale (celle qui a finalement avorté, mais chut).
L’équation complexe du patrimoine financier
Concernant cette catégorie, je me retrouve donc dans une situation où je suis condamné à « courir après » les autres catégories de patrimoine, à suivre leur progression inexorable, en fléchant un maximum vers les placements financiers.
Dès avril, je prévois d’avoir 3 virements mensuels en place, pour un total de plus de 1000 € :
- 500 € vers mon PEA
- 300 € vers mon PER
- 300 € vers mon Assurance Vie
Quelques paramètres favorables
- Niveau salariat, j’ai été augmenté de manière notable en avril, ce qui va me permettre d’augmenter l’investissement de mon épargne dans des placements financiers (PER, Assurance vie et PEA).
- L’achat de ma résidence principale va faire augmenter mon patrimoine immobilier, mais en parallèle libérer de la capacité d’épargne, que je pourrai également flécher vers des placements financiers.
- Les prochaines années devraient être moins fastes concernant la participation qui sera versée par mon entreprise.
- Le reliquat de liquidités suite à l’achat de ma RP pourra être basculé sur des placements financiers, ce qui représentera tout de même quelques milliers d’euros.
Point cryptos
En fonction de la valorisation de mes cryptos fin avril, je me poserai sérieusement la question de m’en séparer. J’aurai probablement tout revendu avant que le BTC atteigne les 100 000€.